Investir dans ses valeurs : comment cela fonctionne ?
Lors de la réalisation de votre contrat d’assurance-vie, vous confiez à votre gestionnaire vouloir investir dans vos « valeurs », comme le respect de l’environnement, l’égalité sociale par exemple. Vous faites ainsi partie des 6 français sur 10 qui accordent de l’importance aux impacts environnementaux et sociaux dans leurs décisions de placement (sondage IFOP, 2020). Explications.
De nombreux labels et indices
Investir dans le socialement responsable peut s’avérer complexe au vu du grand nombre d’indices et labels existants.
De manière globale, une entreprise est jugée sur 3 critères dits ESG (Environnemental, Social, Gouvernance). Sur le volet environnemental par exemple, sont jugées les émissions de CO2, la gestion des déchets et de l’eau par l’entreprise. Le respect de ces critères permet l’obtention d’un label, le plus représenté étant nommé ISR (investissement socialement responsable). Très généraliste, il peut être appliqué à tous les secteurs, et permet l’accompagnement et la transformation des entreprises vers des pratiques plus responsables. Le label le plus sélectif est Greenfin, il permet d’investir « vert » en excluant certains secteurs cibles. On recense également le label Finansol, garantissant que tout ou partie de l’investissement soit ciblé sur une entreprise « solidaire ». D’autres labels européens sont aussi très présents en France, mais tous reposent ainsi sur des critères communs : ESG et l’engagement actionnarial.
Un rendement prometteur ?
Si ces fonds verts ont le vent en poupe, certaines idées reçues persistent, quant à leur rendement. Il faut ainsi savoir qu’en plein cœur de la crise Covid, plus de 60% des fonds labellisés ISR surperformaient le marché. Pourquoi ?
Tout d’abord, ces entreprises, soucieuses de leur responsabilité sociale, sociétale et environnementale, sont
« plus efficaces et mieux gérées », avance l’AMF en 2021. Elles sont également
moins sujettes aux risques opérationnels et de réglementation, et demeurent
très prudentes face aux risques globaux et au risque prééminent dans l’avenir, celui climatique.
Soucieux de ces problématiques, CGL Patrimoine conseille des allocations incluant des thématiques vertes comme l’eau ou les énergies renouvelables. Le cabinet utilise et recommande également le site « Reforestaction », qui permet à chacun d’agir à son échelle et de réduire son émission de CO2 en plantant des arbres.
Pour plus d’informations sur le sujet, contactez-nous :
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